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Symbiographies : raconter nos liens à l'infime
Adele Archaimbaud,
ESAD Saint-Étienne, 2025
Une fenêtre sur les mondes de l'infiniment petit s'ouvre de plus en plus. Les progrès de la microscopie offrent aux scientifiques depuis plusieurs siècle un accès inédit à de nouveaux paysages peuplés de myriades d'organismes. Des images nouvelles, de plus en plus précises dessinent des tableaux oniriques du monde dans lequel nous habitons - et des mondes qui nous habitent - que nous façonnons - et qui nous façonnent - que nous composons - et qui nous composent. Tandis que l'imagerie scientifique cherche à poser un regard froid pour expliquer des phénomènes impalpables, je suis à la recherche d'images plus émotionnelles qui feraient surgir des univers imperceptibles la réalité étrange, presque magique, des connexions intimes qui régissent le monde du vivant.
ad.archaimbaud@gmail.com