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L'objectif, étude des missions photographiques françaises

Suzanne Rouzeau,

ENSBA Lyon, 2023

Les missions photographiques en France sont initialement des commandes publiques passées à des photographes, dont le rôle est de produire des images pour documenter le patrimoine. Ils visent l’objectivité, au plus proche du réel. Mais peut-on rester neutre quand on doit être « objectif » ? En France, la première mission héliographique de 1851 a entraîné la restauration de nombreux édifices. Plus tard, les photographes engagés par la DATAR (Délégation à l'Aménagement du Territoire et à l'Action Régionale) dans les années 1980 ont suivi des cahiers des charges très précis. Mais sont-ils pour autant parvenus à rester «neutres» ? Cette mission, qui consiste à valoriser le paysage français, oriente les photographes en indiquant des manières de procéder. Les missions photographiques ont également un rôle déterminant dans la conservation mémorielle et architecturale du patrimoine et ce depuis, on l’a noté, la seconde moitié du XIXe siècle. Presque deux siècles plus tard, Eric Tabuchi et Nelly Monnier entreprennent une autre type de mission, celle-ci auto-commissionnée, la création de l’Atlas des Régions Naturelles. À travers ce projet, ils photographient des édifices vernaculaires, parfois abandonnés, et jouent entre l’existant et l’imaginaire du paysage. Si les photographies sont témoins d’un instant, d’un cadrage et d’une personne derrière l’objectif, alors peuvent-elles tendre à la neutralité qu’exigerait une mission, privée ou publique ?

suzannerouzeau@gmail.com

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